La création du fort de Thiès a été commandée par des raisons politico-économiques. Thiés était le centre du pays séreer que traverse la principale route suivie par les caravanes du Cayor et du Bawol qui alimentaient le comptoir de Rufisque. Pour assurer une surveillance permanente et garantir l’acheminement des marchandises et la sécurité des caravaniers ; il fallait construire un fort qui, selon le rapport du chef de bataillon du génie (1862) ne devait accueillir qu’une vingtaine d’hommes. La construction du fort était presque terminée en 1864 et la route ouverte. Mais les conditions d’hébergement de la garnison posèrent des problèmes. En 1867 une bonne partie de ses occupants se vit installer dans des cases à l’extérieur du fort. En 1879 le fort subit les réaménagements nécessaires pour se présenter comme la construction durable que l’on voit actuellement. La palissade d’origine a été remplacée par un mur crénelé doté de solides fondations.
En novembre 1896, on nota la présence simultanée d’un détachement de spahis et d’un détachement d’Infanterie. Le 10e Régiment d’Infanterie d’Afrique et d’Outre-mer basé au fort donnera son nom au quartier qui jouxte actuellement Musée. Il était à l’époque destiné à une action de police et de justice ; il fut aussi un lieu d’observation des mouvements de Lat Dior et de tout ce qui se passait dans le Cayor et le Bawol. Le fort qui a servi successivement d’infanterie militaire, de Centre sociale et même d’école, fut transformé en Musée par le Ministère de la Culture. Il fut inauguré le 10 février 1975 par S.E Léopold Sédar Senghor Président de la République. Cette même année, le fort fut classé monument historique.
LE MUSEE DE THIES
LE MUSEE DE THIES
La création du fort de Thiès a été commandée par des raisons politico-économiques. Thiés était le centre du pays séreer que traverse la principale route suivie par les caravanes du Cayor et du Bawol qui alimentaient le comptoir de Rufisque. Pour assurer une surveillance permanente et garantir l’acheminement des marchandises et la sécurité des caravaniers ; il fallait construire un fort qui, selon le rapport du chef de bataillon du génie (1862) ne devait accueillir qu’une vingtaine d’hommes. La construction du fort était presque terminée en 1864 et la route ouverte. Mais les conditions d’hébergement de la garnison posèrent des problèmes. En 1867 une bonne partie de ses occupants se vit installer dans des cases à l’extérieur du fort. En 1879 le fort subit les réaménagements nécessaires pour se présenter comme la construction durable que l’on voit actuellement. La palissade d’origine a été remplacée par un mur crénelé doté de solides fondations.
En novembre 1896, on nota la présence simultanée d’un détachement de spahis et d’un détachement d’Infanterie. Le 10e Régiment d’Infanterie d’Afrique et d’Outre-mer basé au fort donnera son nom au quartier qui jouxte actuellement Musée.
Il était à l’époque destiné à une action de police et de justice ; il fut aussi un lieu d’observation des mouvements de Lat Dior et de tout ce qui se passait dans le Cayor et le Bawol. Le fort qui a servi successivement d’infanterie militaire, de Centre sociale et même d’école, fut transformé en Musée par le Ministère de la Culture. Il fut inauguré le 10 février 1975 par S.E Léopold Sédar Senghor Président de la République. Cette même année, le fort fut classé monument historique.
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